vu par Marie Vaubourgeix, Dec. 04 2019
Salut Alice, peux-tu nous décrire ton parcours ?
J’ai pratiquement grandi dans un salon de coiffure puisque ma maman est coiffeuse.
J’ai moi-même débuté mes études de coiffure après la troisième.
J’ai étudié à Agen, Hendaye et Bordeaux où j’habite depuis. C’est ici que j’ai commencé, à l’âge de 18 ans, à collaborer avec des photographes, une manière pour moi de m’exprimer plus librement qu’en salon.
Ces premières collaborations m’ont permis de faire des rencontres extraordinaires et uniques.
En 2016, je découvre Instagram et réalise que je n’ai pas besoin d’être salariée pour avoir une clientèle.
Quelques mois plus tard, je quitte le salon Vania Laporte dans lequel je travaille. Six mois après, Lucas Olivier Clauzel me remarque sur les réseaux et me propose de prendre la relève du management du petit salon 38.
Aussi, depuis bientôt 2 ans, je découvre une nouvelle facette du métier de coiffeuse, plus pointue, baignant dans la culture anglo-saxonne, punk, underground et alternative. Cette culture, où le jugement n’a pas sa place, m’a offert une nouvelle liberté, celle qui me permet d’intégrer mon univers pop et coloré et d’aider chaque coiffeur à développer son univers artistique.
Quels sont tes projets ?
Je me suis pour l’instant laissée porter par les propositions que j’ai eu. L’année qui arrive sera très différente car pour la première fois, je serai aussi celle qui décide. Je m’oriente là où on ne m’attend pas (enfin je ne crois pas (rires)).
Malheureusement, je ne peux pas en parler tout de suite. En tout cas, je ne quitte ni mon équipe, ni Bordeaux. Je vais simplement rendre mes semaines plus intenses et enrichissantes encore (rires).
Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui se lancent dans la création d’entreprise ?
Plus largement, j’aimerais conseiller à toute personne voulant réussir dans quoique ce soit d’y aller à fond.
D’oublier les 35 heures.
De regarder tout ce qui se passe et qui s’est passé dans son domaine dans le monde entier; de s’inspirer; de trouver un univers fort.
Les réseaux sociaux, sans être une fin en soi, sont un tremplin qu’on doit absolument utiliser.
Je conseille aussi de faire les choses à contre pied. Inutile de faire ce qui se fait déjà.
Un talent caché ?
Si je le dévoile, il ne sera plus caché.
Pourrais-tu te définir en un seul mot ?
Colorée.
Pourquoi avoir choisi Marie Vaubourgeix Photographie ?
Parce que je ne me sens jamais jugée avec Marie.
Elle est ouverte à tout et je peux être avec elle celle que je veux être. Elle comprend ce que j’aime et n’hésite pas à me proposer plus que ce que j’ai déjà. Et ça donne souvent des choses uniques. Et comme je déteste faire tout comme tout le monde et elle aussi… forcément ça marche plutôt bien.
Où peut-on suivre tes actus ?
Je poste toute ma vie sur mon Instagram, @alice.kieffer, et celle de mon équipe sur @lepetitsalon38.